Accord salariés aidants : un dispositif déjà plébiscité 1 an après sa mise en place

Un an après son entrée en vigueur en octobre 2024, l’accord “salariés aidants” de la Macif a déjà démontré toute son utilité. A ce jour, 727 situations d’aidance sont accompagnées, soit 3 fois plus qu’il y a 1 an. Ce dispositif innovant, pensé pour répondre aux besoins spécifiques des collaborateurs aidants, associe souplesse organisationnelle, soutien financier et accompagnement RH individualisé.


 

6 octobre 2025

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Un dispositif qui répond à un véritable besoin d’accompagnement de salariés aidants pour répondre à un défi majeur : “concilier vie professionnelle et rôle d’aidant” révélé par la dernière étude IFOP/Macif*. En effet, 59% des aidants ont constaté des conséquences importantes sur leur vie professionnelle et les principaux aménagements mis en place pour concilier le rôle d’aidant sont la prise de congés (70 %), l’aménagement des horaires (64 %) et le télétravail (58 %).
 

“Prévenir et tenir compte des singularités dans une logique de relation de confiance de long terme sont deux axes clés de notre politique RH. Le succès de notre dispositif dédié aux salariés aidants repose en particulier sur le rôle clé de nos 4 référentes RH qui accompagnent chaque salarié aidant afin de lui proposer des mesures adaptées à sa situation professionnelle et personnelle. Plusieurs critères sont pris en compte tels que la situation de l’aidé, la fréquence de l’aide ou encore la distance géographique de l’aidé.” Nicolas Llorens, Directeur des Ressources Humaines de la Macif 

 

>> Accord salariés aidants : un dispositif déjà plébiscité 1 an après sa mise en place

Mis en place en octobre 2024, l’accord salariés aidants de la Macif est une avancée majeure dans l’accompagnement des collaborateurs concernés.
Ce dispositif innovant positionne les référents RH comme apporteurs de solutions individualisées : aménagements de temps de travail, congés spécifiques, dons de jours abondés par l’entreprise, ou encore aides financières pouvant atteindre 1 200€/an pour préserver la santé de l’aidant.

1 an après sa mise en place, les résultats parlent d’eux-même :

  • 727 situations accompagnées, soit une progression de plus de 300 % par rapport au 30 septembre 2024
  • 50% des situations d’aidance accompagnées concernent un parent / aîné et 1/3 des enfants.
  • 46% des situations sont relatives à une affection de longue durée et 1/3 à la perte d'autonomie d’un proche.
  • Parmi les mesures mises en place, le compteur aidant est le plus utilisé, avec en moyenne 3 jours pris par aidant (sur les 10 jours prévus)
  • Nos 4 référents aidant de proximité ont mené 844 entretiens en 11 mois.

 

Un bilan à 1 an qui témoigne de l’utilité d’un dispositif pensé pour répondre aux besoins spécifiques des collaborateurs Macif en situation d’aidance.

L’accompagnement que j’ai reçu, c’était avant tout une interlocutrice de la QVT disponible, qui m’a bien expliqué le dispositif. J’ai eu beaucoup de souplesse et de compréhension.”, Maud

Les mesures de l’accord apportent beaucoup de souplesse, notamment en cas d’absence imprévue ou grâce à du temps de télétravail supplémentaire, ce qui me permet de mieux équilibrer vie personnelle et professionnelle. " Anne-Marie

 

>> Les aidants actifs : un équilibre fragile entre vie professionnelle et vie personnelle

La dernière étude IFOP/Macif met notamment en lumière l’un des défis majeurs des aidants actifs “ concilier emploi et rôle d’aidant” *. 

Être aidant signifie avant tout consacrer du temps à un proche : parent (44 %), conjoint (16 %), grand-parent (15 %) – en perte d’autonomie (50 %), malade (39 %) ou en situation de handicap (24 %)Cette aide, apportée au moins deux fois par mois, prend de nombreuses formes : courses (55 %), soutien moral (46 %), accompagnement aux rendez-vous médicaux (40 %), coordination avec les professionnels de santé (16 %) ou gestes du quotidien comme la toilette (15 %) ou l’habillage (14 %).

Ce rôle est exigeant : 68 % des aidants estiment qu’il est « difficile » à tenir, principalement en raison de la charge mentale (36 %), du manque de temps pour soi (33 %) et du sentiment d’isolement (15 %). 

Les répercussions sont fortes sur la vie personnellemoral (75 %), santé (71 %), loisirs (70 %), vie conjugale (61 %). Des répercussions également conséquentes au niveau professionnel avec 59% des aidants actifs qui déclarent un impact important sur leur activité. Les principaux aménagements mis en place pour concilier le rôle d’aidant sont la prise de congés (70 %), l’aménagement des horaires (64 %) et le télétravail (58 %).

Pourtant, les dispositifs existants d’aide aux aidants sont encore peu utilisés même s’ils commencent à être connus, signe d’un accompagnement à renforcerPar exemple,  le congé de proche aidant n’a été utilisé que par 24% des aidants alors qu’il est connu par 68% d'entre eux. Le congés de solidarité familiale n’a été utilisé que par 24% des aidants alors qu’il est connu à 68%. Quant au droit au répit, il n’a été utilisé que par 22% d’entre eux alors qu’il est connu à 58%.

 

>> Retrouver ici les résultats complets de l’étude IFOP/Macif