[Imoca MACIF] MACIF Santé Prévoyance au cœur d’une bagarre tactique

Sixième jour de course sur la Transat Café L’OR ! Après un départ tonique du Havre et une trajectoire parfaitement maîtrisée dans le golfe de Gascogne et au large du Portugal, l’Imoca MACIF Santé Prévoyance est toujours dans le match en tête de flotte. Au nord des Canaries, Sam Goodchild et Loïs Berrehar doivent maintenant composer avec une dorsale (zone sans vent) qui glisse vers le sud… à la même vitesse qu’eux. Place à la tactique fine avant de plonger dans les alizés. 200 milles ultra stratégiques avant de toucher le souffle chaud des vents d’Est !    

31 octobre 2025

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Depuis dimanche, jour du grand départ de la 17e édition de la Transat Café L’OR, le duo multiplie les choix justes : sortie de Manche propre, glissade rapide dans le golfe de Gascogne, puis contournement chirurgical d’une dépression au large du Portugal. MACIF Santé Prévoyance est dans le bon tempo. Sam Goodchild raconte qu’à bord, « c’est très serré, on surveille les autres de près » et que les deux skippers passent « beaucoup de temps à analyser la météo : la course est très tactique, on travaille beaucoup nos placements ». Ce vendredi pourtant, changement d’ambiance : le vent est tombé, la mer s’est aplatie, le bateau avance doucement. Une dorsale bloque la progression vers l’alizé. Et le piège est de taille : « les alizés sont au sud de cette dorsale », explique Sam « et la problématique, c’est que cette zone sans vent avance avec nous vers le sud. Nous avançons à 5–6 nœuds… elle aussi ! » Une régate au ralenti, une régate sous tension.

Ce calme forcé offre un contrepoint bienvenu après la première partie de course où il a fallu tenir le bateau fort et vite. « Après quatre jours toniques et physiques, ça fait du bien de souffler un peu, » souffle Sam. Cette parenthèse permet au duo de reprendre des forces et de préparer la suite : « On se repose mieux, on vérifie le bateau, et on se prépare pour la deuxième partie de course », poursuit-il. « On fait des petits checks partout, c’est l’occasion de tout contrôler. Rien de grave, mais autant intervenir au bon moment. » Résultat : « Le bateau est pleinement opérationnel, prêt pour la suite. » ajoute Sam Goodchild.

     

200 milles de dentelle avant les alizés

Les alizés sont là, mais plus bas que prévu cette année. Pour aller les chercher, il faut sortir de cette dorsale mouvante, comme un rideau qui glisse en même temps qu’eux. Loïs résume parfaitement l’exercice : « Le franchissement de la dorsale, c’est un jeu de réflexion. Plus aléatoire, plus exigeant techniquement. »Il ajoute avec satisfaction : « MACIF Santé Prévoyance est à 100 %, rien ne nous empêche d’envoyer le potentiel maximum du bateau. »

Hier, jeudi 30 octobre, Loïs a soufflé ses 32 ans en tête de flottesouvenir inoubliable ! Avec humour, il lâche : « 32 ans en tête de course sur MACIF… ça ne nous rajeunit pas, mais ça donne la pêche et le sourire ! » Un anniversaire célébré à la barre, entre deux enchaînements de fichiers météo.

Les prochaines heures seront décisives. Encore 200 milles à tirer au cordeau avant de toucher le couloir de portant qui mène vers la Martinique. Sam s’y projette déjà : « Ce sera une transat d’alizés, une vraie course de vitesse, c’est ce qu’on attend ! »

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