Loïs Berrehar et Charlotte Yven : au pas de deux dans la préparation de la Transat Paprec

A retenir dans ce communiqué :

• Retour sur le Trophée Laura Vergne, riche d’enseignements pour le duo Skipper Macif.

• Derniers préparatifs avant la Transat Paprec sous le signe de la transmission entre Loïs Berrehar et Charlotte Yven, bizuth de l’Atlantique.

• Ouverture du village le vendredi 21 avril, départ le dimanche 30 avril à 13h02.

19 avril 2023

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À présent que la saison 2023 est bel et bien lancée sur le Championnat de France Elite Course au large, les esprits se tournent vers la prochaine épreuve majeure du circuit Figaro Bénéteau 3 : l’incontournable transat en double à armes égales. Pour sa 16è édition, cette grande classique revient sous le nom de Transat Paprec. Cette année, elle est de retour sur son parcours historique de 3 890 milles (7 205 km) entre Concarneau et Saint-Barthélemy et s’inscrit sous le signe de la nouveauté. Pour la toute première fois, elle est exclusivement réservée aux duos mixtes. Un format qui sied à merveille à Loïs Berrehar et Charlotte Yven, Skipper Macif 2022 et Skipper Macif 2023, qui se préparent à donner ensemble le meilleur d’eux-mêmes face aux dix autres duos attendus sur cette grande biennale de la compétition océanique.

 

Trophée Laura Vergne : les vertus d’un entraînement en course

 C’est dans un esprit d’apprentissage dont ils ne se départissent jamais que les deux skippers ont disputé il y a deux semaines le Trophée Laura Vergne, organisé en préambule du Spi Ouest France. Cette nouvelle épreuve du calendrier constituait une occasion idéale de s’étalonner et de s'entraîner en double dans le contexte d’une course de 48 heures. Un warm-up dans les règles de l’art qui a tenu toutes ses promesses dans une belle palette de conditions. Et si - la faute à un départ volé -, le résultat sportif final n’est pas à la hauteur des légitimes espérances du binôme de compétiteurs, Loïs et Charlotte se félicitent surtout d’être parvenus à faire le plein de confiance face à une vingtaine d’autres bateaux. « On est parti prématurément sous pavillon Z, ce qui nous a valu des points de pénalités. Mais notre premier objectif, c’était quand même de nous entraîner pour la transat ; et ça, nous l'avons plutôt bien fait » analyse Loïs. Idem pour Charlotte, qui fidèle à son habitude retient le positif de cette situation. « Ce n’est jamais très confortable de commencer une course bon dernier. Cela peut créer du stress, de la tension. Mais on ne s’est pas laissé déstabiliser. On s’est très vite remis dans le match pour remonter la flotte et rejoindre le paquet de tête. »

 « On avait la vitesse, avec un très bon fonctionnement à bord. Ce qui est plutôt rassurant avant de partir en binôme une vingtaine de jours en mer » complète le Skipper Macif 2022. « Et c’est mieux de faire ce genre d’erreur avant la grande course. On va faire en sorte qu’on ne nous y reprenne plus » renchérit la jeune recrue de la filière, qui tire tous les bénéfices de ces derniers mois consacrés à l’apprentissage de la performance en accéléré. Réputée pour avancer étape par étape, Charlotte mesure qu’elle s’apprête à franchir un grand pas en participant à sa toute première transat. « Je n’ai jamais passé plus de 5/6 jours en mer. C’est l’idéal d’être associée à Loïs pour cette grande découverte. On avance ensemble dans la préparation. Il a plus d’expérience de ce genre de course, et du programme Skipper Macif, cela me permet de voir comment cela se gère et sur quoi faire attention » souligne celle qui apprécie à sa juste mesure la faculté de son binôme à s’inscrire dans une vraie logique de partage en approche de cette échéance océanique.  « On a un bon potentiel à exploiter et un bon fond de jeu à deux. Mais ce sera une première pour Charlotte. Il y a forcément des automatismes et des fonctionnements  au large qu’elle ne connaît pas. À moi de lui transmettre. Sur la dernière transat, j’avais fait un podium, j’ai cette petite expérience de comment jouer devant. On va essayer d’en profiter » convient Loïs.

 

Se perfectionner et se caler pour bien se bagarrer

Après  un début d’année sous le signe des entraînements et quelques jours de pause bien mérités la semaine dernière, le tandem va rentrer de plain-pied dans la dernière ligne droite d’une préparation rigoureuse. « Il y a toujours moyen de se perfectionner un peu plus. On va donc essayer de se caler encore mieux dans notre fonctionnement à deux, et sur la dimension stratégique » ajoute-t-il. Puis, il sera temps de s’accorder les questions d’avitaillement ou de matériel de spare. Autant de sujets sur lesquels ils échangent et se nourrissent l’un l’autre depuis le début de cette saison 2023 en approche du départ de cette Transat Paprec au niveau de compétition garanti. Et Charlotte de conclure : « on se prépare à une belle bagarre face à plein de bons duos. D’ailleurs sur le Trophée Laura Vergne qui rassemblait 25 bateaux, on voit que les cinq premiers sont des binômes mixtes et se préparent comme nous. Mais je sais qu’avec Loïs, on va bien s’amuser sur cette transat. On est bien en phase et c’est toujours plus facile d’aller chercher la perf’ quand on est bien aligné sur les choses… » 

 

 

CONTACTS PRESSE

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Macif :  

      - Caroline Lemarchand • 06 28 11 56 37 • clemarchand@macif.fr