[Skipper Macif] Une Solo Guy Cotten riche d’enseignements !

A retenir dans ce communiqué :

  • Aux portes du podium de la Grande Course de la Solo Guy Cotten, Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) signe un résultat prometteur au terme de cette dernière course avant la Solitaire du Figaro (départ le 27 août de Caen).
  • Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022), qui sest pris dans un casier de pêche, doit se contenter dun 21e place sur ce dernier parcours.
  • Malgré sa déception sportive, sa motivation et ses convictions restent intactes à un mois du début de la grande échéance de la saison. 
  • Au final, Charlotte Yven et Lois Berrehar terminent respectivement 5e et 14e du classement général de cette Solo Guy Cotten 2023.

29 juillet 2023

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Ce vendredi après-midi, entre 14h09 et 15h19, Charlotte Yven et Loïs Berrehar en ont fini avec la Solo Guy Cotten. Ils se classent respectivement 4e et 21e au terme de la Grande Course au programme, après deux premières journées sur des parcours côtiers et construits autour de Concarneau. Avec un résultat qui dépasse ses espérances, la satisfaction est à la hauteur de sa performance, pour la Skipper Macif 2023 qui décroche « son premier top cinq en solo en Figaro » ; et continue de monter progressivement en puissance dans les premières lignes des classements du Championnat de France Élite Course au Large.

Charlotte Yven, à son arrivée sur le ponton de Concarneau, vendredi : 

« Finir quatrième sur la Grande Course, cest quand même chouette ! Et je suis super contente aussi de la manière avec laquelle cela sest déroulé. Je nai pas eu un début de course incroyable, jai mal tricoté dans les Glénan, et tenté une petite option qui na pas forcément payé, mais jai fait un bon coup en baie dAudierne en passant dessous la flotte, et j’étais assez contente de lavoir fait. Après javais la bonne vitesse et jai fait plutôt de bons placements. Jai ainsi pu grappiller des places tout au long de la course. Terminer 4e juste avant La Solitaire me montre que cest possible et quil ne faut pas avoir peur de se fixer des objectifs plus ambitieux. Mais je ne perds pas de vue que ce sera quand même un tout autre exercice. Sur 48 heures, cest presque un sprint, et là, je nai pas beaucoup dormi. Dans un mois, avec trois étapes de suite beaucoup plus longues, il ne faudra pas oublier, ni de manger, ni de dormir. Mais sur ce parcours, je me suis sentie à laise sur leau, cela fait très plaisir, et jai vraiment hâte maintenant d’être sur La Solitaire ! »

L’histoire n’est en revanche pas la même pour son partenaire de filière, qui termine loin de là où le plaçaient ses légitimes prétentions sur cette boucle de 380 milles dans des conditions de vents et de mer engagées. Malchanceux, ce dernier, qui pointait pourtant deuxième au classement général avant le départ de ce parcours offshore, a en effet connu une mésaventure, lui coûtant environ une heure et demie sur le paquet de tête. Au contact des premiers, il s’est vu rétrograder en queue de flotte après s’être libéré d’un casier de pêche qui lui a fait vivre « une galère sans nom. » La suite n’a pas offert à Loïs l’opportunité de regagner le terrain perdu dans cette bataille face aux leaders. S’il ne cache pas sa déception, il relativise, confiant de toujours avoir les bonnes cartes en main pour compter parmi les valeurs sûres du circuit. 

Loïs Berrehar, à son arrivée sur le ponton de Concarneau, vendredi : 

« J’étais plutôt pas mal sur la première partie. On est monté au Nord de l’île de Sein, on est allé chercher la bouée des Pierres Vertes ; et peu de temps après le bateau a perdu de la vitesse dun coup. Je me suis pris une sorte de grosse bouée de casier. Jai vite fait une marche arrière pour me dégager, mais cela ne sest pas du tout passé comme je lespérais. Cela a fait des nœuds dans la quille, le bateau n’était plus manœuvrable. Jai été obligé daffaler les voiles. Il y avait beaucoup de vent et de mer, et je nai pas pu plonger, ce n’était vraiment pas raisonnable. Jai donc dû faire des 360° pour me dégager. Cette galère sans nom a duré un peu plus dune heure et demie. Je suis reparti bon dernier. Je ne voyais plus personne, mais je me suis dit quil fallait que je finisse ma course. Jai réussi à garder le mental et à doubler - en mode crampons- piolet - quelques bateaux. Mais l’étape n’était pas assez longue pour revenir sur les premiers qui allaient aussi très vite ! Cest très décevant, mais je me dis que la loi des probabilités fait que je ne devrais pas revivre ce genre de péripétie sur La Solitaire. Il y a des aléas, la course au large garde une part d’aventure. Limportant, cest quil ny ait pas de bobo sur le bateau et le bonhomme à un mois de la Solitaire. Cette Solo Guy Cotten, c'est aussi de bons résultats pour nos deux bateaux et d’ailleurs, bravo à Charlotte ! Cela reste de bon augure pour la suite. » 

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